Un nouveau projet est né, eh oui ! après l’accès aux soins médicaux, s’inscrit la lutte contre la malnutrition et miracle à Madagascar, si la précarité est bien présente, les conditions climatiques peuvent favoriser le développement de compléments alimentaires très riches en protéines, vitamines, sels minéraux et oligoéléments.
La nature offre une panoplie intéressante de plantes ou d’algues pour répondre aux besoins des populations, comme par exemple le Moringa Olea fera (pour ses graines et ses feuilles), la Chlorella (une algue) et la Spiruline (une microalgue, ou cyanobactérie).
Entourées de mer avec des nappes phréatiques sans pollution, les terres et les plantes sont encore exemptes de pesticides et de fumures de synthèse. Dès lors, il était idéal de choisir et de développer un aliment complémentaire indispensable pour lutter contre la malnutrition des enfants : la Spiruline a été retenue.
Après un bilan, il s’avère que cette microalgue est impressionnante par sa richesse en protéines (65%), en Fer (80 mg/100g), en 8 acides aminés essentiels et en acides gras (linolénique, Omega 6 et Alpha-linolénique, Omega 3), sa provitamine A (β-carotène) et ses teneurs élevés en sels minéraux et oligo-éléments sont comparables à ceux que l’on trouve dans le lait.
Et la cerise sur le gâteau, c’est la phycocyanine, un anti-oxydant et anti-inflammatoire qui renforce le système immunitaire.
Enfin, la culture de la Spiruline requiert très peu d’espace, les besoins en eau sont faibles : 4 fois moins que le Soja, 5 fois moins que le maïs et 40 fois moins que l’élevage de bœufs.
Bassins, du laboratoire et du stock